Et voilà, un nouveau dimanche de célibataire: se réveiller seule, traîner en pilou pilou une partie de la matinée, et penser à sa vie, à la Vie.
Souvent les gens disent que les générations passées ont eu une vie compliquée, des conditions de vie difficiles, j'en suis consciente mais j'ai l'impression que le vingt-et-unième siècle est le siècle de l'indécision, de l'instabilité sentimentale et professionnelle, nos relations sont à l'image de la société, une société de consommation, on prend, on jette, on change, on esquive, on est pressée, on est indécis. Les gens ne savent plus être heureux, tout le monde cherche le bonheur, mais j'ai l'impression qu'on se pose les mauvaises questions. On court après le temps, on court après la perfection, après la vie idéale. On ne croit plus aux contes de fées mais on nous a fait croire que l'on aurait une vie plus belle, plus facile que celles de nos parents ou de nos grand- parents. Je ne sais si c'est vrai.
Aujourd'hui, les gens ont du mal à vivre ensemble, on du mal à s'écouter, à prendre le temps d'apprécier les choses simples de la vie. Souvent on ne veut pas ressembler à nos parents et pourtant pour ma part, j'ai l'impression que leur vie d'adulte était plus douce.
Aujourd'hui, on est conscient de cette incertitude sentimentale, on est conscient que rien n'est acquis, ne sera jamais acquis, nos parents le savaient mais étaient moins confrontés à cette réalité.
Pour nous, c'est autre chose, rien qu'en regardant les affiches de films, on voit qu'un grand nombre de films sortent sur les relations humaines, ce mois-ci à l'affiche: "L'art d'aimer", "Les adoptés", le mois dernier: "Sex list", il y a quelques mois "Les petits mouchoirs" ...phénomène de société ou réalité?
Aujourd'hui, il n'y a plus de règles, les adultes vivent dans cette insécurité sentimentale et les enfants aussi.
Voilà mes pensées parmi d'autres en ce dimanche matin.
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