Ma pudeur et moi

Je commencerai mon article par une citation de Montesquieu: "La pudeur sied bien à tout le monde; mais il faut savoir la vaincre, et jamais la perdre".

Quand on est pudique, l'hôpital est un lieu bien déroutant.

Lorsque vous arrivez aux urgences, on vous demande de vous déshabiller pour enfiler une belle blouse médicale, un tissu qui ne ferme pas vraiment dans le dos, vous vous retrouvez en culotte avec cette superbe blouse médicale sur vous. Et là; on vous met des électrodes sur vos seins, sur votre corps nus... c'est un peu déconcertant mais vous avez tellement peur que vous laissez faire sans broncher, vous essayez de cacher votre malaise pour que la personne qui vous soigne ne soit pas elle aussi mal à l'aise.  

Quand vient le moment où vous avez envie d'aller aux toilettes alors qu'il vous est interdit de vous levez , on vous tend un bassin pour que vous puissiez faire vos besoins dedans sous les draps. Là aussi vous devez dépasser votre pudeur, vous qui fermez toujours la porte quand vous allez aux toilettes, vous qui mettez un peu de musique pour que l'on n'entende pas de bruits provenant de ce petit coin.

Et puis, vient le moment des examens, là à tour de rôle vous vous dévoilez à l'infirmière ou l'infirmier, l'interne, l'interne de l'interne, le médecin en chef.... Il y a les sensibles à votre pudeur, qui sans un mot ont compris, qui détournent gentiment le regard quand vous vous déshabillez ou vous vous rhabillez, il y a les braques , des seins sont des seins, une paire de plus ou de moins, on s'en fiche, il faut surtout que les examens soient faits, et que cela ne traînent pas. 

Et toi dans tout ça, tu dois combattre tes principes, cette pudeur que l'on t'a inculqué, ton corps t'appartient et on ne doit pas le montrer à tout le monde, et bien qu'en il s'agit de survie bizarrement tu dépasses tout ça. Moi, qui tremblait quand je devais me déshabiller pour la première fois devant mon Amour, moi qui atténue la lumière quand on fait l'amour pour que mon corps soit caché. Et bien là, tu trembles aussi mais tu ne peux pas atténuer la lumière alors tu détournes pudiquement la tête, tu rougis un peu, tu tiens discrètement la blouse par dessus ta poitrine... et tu prends sur toi car tu sais que cela est nécessaire.

Dans ce cas, le rapport au corps change momentanément. Tu te rends compte que ton corps est réellement une enveloppe et que ton esprit lui est tellement plus fort, qu'il te permet de laisser faire, de surpasser tes angoisses, qu'il te permet de t'évader, de parler de toi pendant qu'on t'ausculte en oubliant que tu es mis à nu devant tous. 

Et puis, il y a cet espèce de pacte tacite, qui quand tu partages ta chambre avec un étranger, quand tu croises un patient dans le couloir dans le même accoutrement que toi, permet de ne pas rougir, de ne pas être gêné car on partage ce moment gênant.

A l'hôpital, tu ne perds pas ta pudeur, tu apprends à la vaincre.

Les montagnes russes

Depuis qu'Elle est dans ma vie, ma trombo et moi on cohabite, un peu difficilement. Il y a des tensions et malheureusement, Elle gagne assez souvent, Elle m'envahit de peur.

Depuis qu'Elle est dans ma tête, ma vie ressemble à des montagnes russes. Un jour, je peux me lever, faire mes activités, aller chez le kiné, conduire, lire, écrire et d'un coup, elle attaque sournoisement, elle m'affaiblit. Ma tête se met à me jouer des tours, je vois des spectres lumineux devant les yeux, je vois le monde comme si je regarder à travers un verre d'eau rempli de vague, je vois même des spectres colorés en fermant les yeux, je perds alors la vision d'un oeil, la vision périphérique devient momentanément floue ou inexistante. Et comme Elle est sournoise, Elle ne s'attaque pas au même oeil à chaque fois, pour que je ne puisse pas lutter.

Depuis qu'Elle est dans ma vie, Elle me la rend plus difficile. Je dois la combattre, Elle et ses foutus vertiges, Elle et ses foutus palpitations qui dérèglent mon coeur. Dès que je commence à l'oublier, dès que je commence à reprendre le dessus sur la vie, Elle m'agresse histoire que je sache qu'Elle est bien là tapis dans l'ombre. Quand tu crois que la vie est plus forte, Elle t'envoie un signal, des petits signaux électriques qui viennent irriter ton cerveau, qui viennent affaiblir ta concentration, tes muscles.

Depuis qu'Elle est dans ma tête, je la déteste, je la hais, je connais la COLERE, je connais la PEUR, je connais l'EGOISME. Mais si elle me donne à voir ces sentiments, il ne sont rien à côté de ma Tenacité, de mon Envie de la battre, de l'Amour que j'ai des miens et de la Vie.

Comme les montagnes russes, Elle n'est qu'une attraction momentanée dans ma vie, Elle n'aura pas le choix, Elle devra me laisser car il n'est pas question que je la laisse m'impressionner. Je descendrai du manège qu'Elle veut instaurer, je reprendrai le train de ma Vie.

Ma trombophlebite et moi

Elle a frappé à ma porte sournoisement. A petits pas feutrés, elle s'est installée, à petits pas feutrés au sein de ma tête, elle s'est juchée dans mes petites veines sans bruit...Je l'ai senti arrivée mais je ne la voyais pas alors on ne me croyait pas, comme le monstre de dessous du lit que vous êtes les seuls à voir. Je l'ai signalé mais comme Pierre on ne m'a pas écouté, et pourtant, le loup était bien là en train de s'installer.

Ma fatigue qui s'accumulait s'expliquait par mon travail, mes maux de tête par le stress, mes douleurs dans la poitrine par l'angoisse, le manque de règles par le décès de ma maman, on trouvait des réponses à tous mes maux alors qu'elle riait et s'installait silencieusement.

Et un matin, elle a décidé de se dévoiler au monde, elle est sortie au grand jour pour bouleverser ma vie, elle a pris mes forces, elle et mon cerveau ont lutté, elle et mon ange gardien ont lutté.
Mon cerveau m'a alerté en me paralysant momentanément mon bras gauche, mon ange gardien m'a alerté en me disant que ce n'était pas anodin qu'il fallait faire le 15.

Je l'ai reconnu tout de suite, j'ai su son nom AVC, avant même que le neurologue ne le dise, son nom m'avait été soufflé au fond de moi, son souffle avait parcouru le côté gauche de mon corps détruisant derrière lui mes forces. Ce que je ne savais pas c'est qu'il s'était implanté à deux endroits de mon cerveau. Le côté de droit de mon cerveau ne lui suffisait pas, il avait besoin de place ce monstre, il s'est étalé à gauche de mon cerveau. Et ne pouvant pas s'étaler plus, il fit saigner mes veines du cerveau, histoire de laisser derrière lui une trace indélébile.

J'ai découvert son vrai nom médical: Trombophlébite bilatérale cérébrale.
Le voilà donc ce monstre du placard, qui avait enfin un nom. La voilà donc cette Peste qui m'avait pris mon énergie ces derniers mois. Elle n'était pas le fruit de mon imagination, elle était bien là face au monde pour prouver que je n'affabulais pas.

Une fois prise au piège j'ai cru qu'elle ne pourrait plus rien me faire, que son cas était réglé, qu'elle ne pourrait plus envahir ma vie. Quelle erreur!!! Elle était là, riant de moi. Elle a continué de plus belle. Elle a subtilisé plusieurs fois mes forces à gauche de mon corps, elle s'est même prise à la droite... et quand je l'oublie, elle frappe encore et encore dans ma tête.

Elle a décidé d'envahir ma vie, elle a décidé de prendre le contrôle de ma vie mais je ne la laisserai pas faire, je suis plus forte qu'Elle car je suis entourée et aimée, et l'Amour a une puissance qu'elle n'aura jamais.

Elle est là et chaque jour comme le monstre de dessous du lit, je me dis qu'elle va disparaître, et chaque jour je suis convaincue qu'elle va disparaître. Un jour, elle va disparaître et je sais que ma trombo et moi ça ne sera qu'un mauvais souvenir...un vieux cauchemar  que j'aurai combattu.

Ma valise s'est fait la malle

 Une semaine de "rêve"à Ténérife, et nous voilà en route pour retrouver la France.

Contente de rentrer parce que mon chéri m'attend et puis ma valise est pleine de cadeaux pour lui , pour eux.



Je suis comme les enfants, quand j'ai un cadeau à offrir je trépigne d'impatience de le donner, comme les enfants à la fête des mères qui sortent de l'école le vendredi soir et qui doivent attendre le dimanche .
Avouez, même vous petit, vous ne résistiez pas à l'envie de montrer votre beau cadeau en rentrant de l'école?
Et vous les mamans combien ont eu leur cadeau dès le vendredi ou le samedi matin pour les enfants les plus patients?

Moi j'adore offrir des cadeaux, parce que je les choisis avec amour.
Les cadeaux donnent le sourire et pour moi ça c'est mon plus cadeau, voir le sourire des autres!!! Voir la satisfaction, la gêne d'être content mais les voir avec le sourire aux lèvres comme ne pouvant contrôler leur satisfaction, même si la pudeur nous engage souvent vers la retenue quand nous ouvrons un cadeau.

Bref, revenons à mon retour.
Nous voilà dans l'aéroport, il est 4h, nous sommes fatigués et nous attendons patiemment devant le tapis roulant qui entraîne les valises. Les valises de mes amis arrivent, tiens, c'est étrange, la mienne ne suit pas, ne pas s'inquiéter elle va arriver. Le temps passe, et toujours rien, ne pas s'inquiéter, elle va arriver. Et puis, le tapis s'arrête plus aucune valise. Je suis là, hébétée, pas de valise!
Comment ça pas de valise?? Ma valise, mes vêtements, mes cadeaux et mes clefs!! Mes clefs d'appartement, mais quelle cruche! Je les ai laissés dans ma valise. Et mes médicaments...
Restons calme et rendez-vous au bureau des "pleurs", annoncer qu'il manque une valise, entendre la personne dire qu'elle ne sait pas pour le moment où est ma valise, qu'il faudra rappeler le lendemain... le surlendemain jusqu'à ce que ma valise soit localisée.
Appeler son chéri à 4h30 du matin pour lui dire que l'on n'a plus de valise, et prendre ça avec le sourire, parce que la vie est courte et que ce n'est qu'une valise. Arriver à rire de la situation en sortant de l'aéroport avec ses amis et trouver des avantages à la situation, au moins je vais voyager léger dans les transports en commun. Rentrer à 6h du mat sans valise mais retrouver les bras réconfortants de son chéri.

Bon au réveil, c'est un peu moins confortable, bah oui, ne pas avoir de dessous, de brosse à dent... devoir aller faire les courses de première nécessité au lieu de rester au lit. Et commencer à se dire que dans sa valise, il y a.... lister et là se faire du mal parce qu'en fait, on réalise que l'on a mis la dernière petite robe achetée en soldes que l'on a du mal à trouver, et les petits boucles d'oreilles trouvés à la dernière minute, le beau paréo dégoté sur le marché, les nouvelles chaussures en jean portées une fois..... Mais positiver, elle va être retrouvée!!!
Harceler 3 fois par jour, les gestionnaires du bureau des pleurs. Etre calme jusqu'au jour 4 et un peu moins à partir du jour 5 quand on ne sait plus de nouveau où se trouve ma valise. Et attendre...

Périple de ma valise:
J+3 Savoir que sa valise est à Pragues, qu'a-t-elle été faire là bas?
J+5 Savoir que sa valise est peut être arrivée sur Paris ou pas
J+7 Savoir que sa valise est partie en chronopost
J+9 à la maison, peut être?

Quand votre valise se fait la malle, ce n'est pas banale! Ma valise n'est pas banale, elle est couverte de cartes postales, d'autocollants... de mes périples, il manquera les siens!

demain c'est régime, encore

Les régimes et moi:

Une grande histoire d'amour, fuis moi je te suis , suis moi je te fuis....

Je l'ai pas mal fui depuis ces derniers mois et donc maintenant j'aimerai le suivre mais c'est difficile de maigrir.

On est tous plein de bonnes volontés mais on a aussi tous plein de bonnes excuses pour grignoter: une dure journée, une bonne journée, une mauvaise nouvelle, une bonne nouvelle, on commencera demain, on ne peut pas commencer aujourd'hui on a une dure journée en perspective.

Le régime c'est une question de mentale, de stabilité, d'accord avec soi même mais ce n'est pas toujours évident.

On voit les autres manger sans prendre un gramme, la loi de la nature injuste, toi tu manges un carré de chocolat c'est bon tu prends 500g.
Et puis, il y a ceux qui te disent: "oh moi, le stress ça me fait maigrir!!" alors que toi plus tu stresses plus tu gonfles...

Bref demain je commence un régime!

Le choix d'un livre

Choisir un livre pour moi c'est comme choisir un vêtement, il doit m'aller, me correspondre.

Quand on regarde les titres de ma bibliothèque on apprend un peu de moi.
Les choix que je fais ne sont jamais anodins, ce sont mes questionnements, mes envies, mes découvertes...

D'ailleurs, je m'étonne toujours de rentrer dans des maisons sans bibliothèque, cela me laisse perplexe.

Je sais qu'on peut lire de tout sur les écrans maintenant mais je ne sais pas, le livre pour moi reste un objet baigné d'histoire, il respire.

J'adore lire des livres de poche car un livre, je dois pouvoir le balader partout dans ma chambre, dans le bus, à la plage, au boulot, chez le médecin,  il ne doit pas être trop épais, pas trop lourd, il doit être discret. C'est comme une complicité qui se crée entre cet objet et moi.

J'aime avoir mes propres livres, les lire, les relire, les annoter, les griffonner.

Je pourrais passer des heures dans des librairies, je pourrais acheter compulsivement des livres, j'adore lire, encore et toujours.

Mes choix de livres correspondent à des étapes:
1- Mon état d'esprit: je choisis le livre en fonction de ma vie, du moment, de l'humeur dans laquelle je me trouve.
2-Il faut que la couverture m'appelle, la couverture à une importance, la photo, le titre, le titre doit  "me parler ", attiser ma curiosité.
3- Je lis l'arrière du livre, le quatrième de couverture, il faut que le style soit simple, m'accroche et me donne envie d'ouvrir le livre.
4- Si ces étapes sont  passées alors je feuillette le livre, je lis un passage, et là je décide de l'acheter ou de le reposer.

Et lorsque j'aime un livre, je suis capable de lire tous les livres que l'auteur a écrit, comme pour mieux comprendre, un besoin de comparer, de prolonger le plaisir de ma première lecture.

Plus de 6000 vues

Quelle surprise de voir que mon blog a été consulté plus de 6000 fois, je n'en reviens pas!

Merci à vous qui accordez 5 min de votre temps à lire mes petits articles sans prétention, à vous qui me suivez depuis le début, j'ai délaissé mon blog depuis quelques temps mais je compte bien réécrire cette année.

Je ne sais pas quoi vous dire de plus, si ce n'est MERCI!!

Mon sourire pour éclairer votre journée!

La princesse pète des paillettes c'est bien connu

C'est bien connu, que nous les femmes nous sommes toutes des princesses!
On ne pète pas, ne rote pas, nous n'allons pas aux toilettes, le matin nous sortons du lit toute fraîche et pimpante, même pas besoin de passer par la salle de bain, nous sentons naturellement bon...

Et oui, c'est l'idée que nous véhiculons encore et toujours, ça aussi c'est de la faute des princesses qui roulent en citrouille et ont une marraine comme bonne fée...

Dans la vraie vie, les filles, il faut savoir qu'il en est tout autrement.

Le matin, on n'a pas l'haleine "mentos". Oui, le matin, on a besoin d'aller se brosser les dents et les cheveux accessoirement pour ne pas ressembler à une folle sortie de quarante jours de survie seule dans la jungle. Oui, parfois, lorsqu'on rigole trop on peut laisser un pet nauséabon s'échapper, un pet qui pourrait concurrencer un putois. Oui, on peut sortir de notre bouche un mélodieux rot bien gras après avoir bu une boisson gazeuse . Et bien oui les filles, je dois vous le dire vous êtes humaines!!

 On rêve toutes des princesses, et on joue à la princesse parce qu'il faut bien le dire on ne peut pas montrer aux mecs qu'on est aussi humaine qu'eux... et pourtant je vais vous raconter l'histoire d'une princesse sans fée...

L'autre matin, je me réveille aux côtés de mon doux prince, qui m'embrasse avec amour et fait la grimace... Je lui dis gentiment que ça réaction me fait plaisir, que me dire que je puais de la bouche irait sans doute plus vite, mais bien entendu il ne pouvait dire cela car je suis une princesse....et que les princesses sentent bons, ne rotent pas et ne pètent pas.
A cela il me répond très stoïquement qu'en effet je suis une princesse mais une princesse à l'haleine différée....
Voilà que voulez-vous répondre à cela les filles?
Moi j'ai explosé de rire, et je l'ai embrassé à pleine bouche pour l'embêter...

Votre prince charmant n'est pas toujours adroit mais il vous considèrera comme sa princesse même dans les moments un peu moins charmants, alors soyez simple et l'amour vous fera devenir une princesse, pas besoin d'attendre votre bonne fée, pas besoin de courir dans la salle de bain avant que votre chéri se réveille pour paraître belle au réveil seul l'Amour embellit la vie.

feu d'artifice

Me revoilà!

Juillet le mois des feux d'artifice, moment romantique par excellence pour ceux qui sont en couple.

Et comme j'ai à mes côté un homme extra depuis 1 an 1/2, j'avais très envie d'aller avec lui voir le feu d'artifice, pour une fois qu'il ne travaillait pas.

Nous partons donc pour assister à un feu d'artifice au bord de la plage, nous trouvons une place sur le bord d'une digue, dans une descente. Bien placés, nous regardons, savourons ce beau moment.

Au moment de repartir dans le noir, je préviens mon chéri que la pente à remonter glisse un peu, pensant être suivi par ma moitié je m'accroche à son pantalon au niveau de la cuisse pour ne pas glisser.
Humm, étrange sensation, la cuisse semble plus grosse et il me semblait qu'il avait un pantalon en coton, bizarre j'ai l'impression que cette cuisse est recouverte de jean, je braque ma lampe torche derrière et je m'aperçois que j'ai attrapé la cuisse d'un inconnu! Sourire, rire gênés de ma part, excuses...Lui ravit me dit que ça ne l'a pas dérangé! Mon copain juste derrière rigole et me dit "Tu attrapes des cuisses comme ça toi! Heureusement que je suis là pour voir ça!"

Voilà comment tâter une cuisse d'un autre homme devant son copain!

Retour vers le futur

Me revoilà!

Des mois, des années sans écrire sur mon blog, les aléas de la vie, les rencontres, les déceptions, les joies et le boulot aussi!
Vous m'avez manqué et je compte bien reprendre mes bonnes vieilles habitudes: écrire pour faire rire, écrire pour le plaisir!

Bon je ne pourrais pas résumer ces années sans écrire en quelques lignes mais les idées essentielles sans doute:

• -J'ai vieilli (mais cela ne se voit pas du tout), on me demande encore ma carte étudiante quand je sors!!

• -Je suis devenue un peu plus femme et un peu moins fille, j'ai perdu mon père, cela fait grandir étrangement vite.

• -J'ai pris du galon, poste à responsabilité, appeler moi Madame! Ou pas ça fait vieille!

• -Je n'ai toujours pas de mini moi, mais y a-t-il vraiment besoin d'un mini moi pour être heureux?

Roulement de tambour, svp, la Grande, la Formidable, la Merveilleuse annonce est que:
-J'ai rencontré un garçon! Un Homme devrais-je dire! Ou encore l'Homme!
Et oui, la souillon avait peut être raison d'aller au bal en fin de compte et de perdre sa chaussure.

Oui tout est possible, tout arrive à point à qui sait attendre!!
Et voilà, je me mets à sortir ces p.... de dictons que je n'aimais pas entendre en tant que célibataire! Mamie sort de ce corps!!

Je vous raconterai ma rencontre, mes fous rires, mes peines, mes interrogations aussi!
Mais je ne dévoile pas tout du premier coup ;-)

Je vous dévoilerai une vie ordinaire en toute simplicité